ALBERT MARCHAISSCULPTURES
"Pensée pour habiter la cité, pour suggérer un ancrage voire une forme de résistance face à l’errance de notre regard sollicité à l’excès, sa sculpture se soustrait néanmoins à toute symbolique réductrice. Ravinée par endroits, lissée à d’autres, la matière renvoie le spectateur à sa propre dualité. Mue par une vibration intérieure, elle ne relève pas d’un simple mimétisme. Elle est gestation, mutation, "un ventre et son contraire" dit, rappelons le, son auteur qui en appelle à la mémoire du monde, à sa gésine, en même temps qu’il semble lui opposer un constat d’impuissance, de responsabilité face au désordre latent"
Martine Arnault-Tran, in Cimaise, janvier février 1998, n°251.
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